Nairobi

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Nairobi est lovée entre le mont Kilimandjaro au sud-ouest et le mont Kenya au nord. Elle doit son existence à la compagnie de chemin de fer Kenya Uganda Railway, qui reliait l'Ouganda au Kenya à la fin du 19e siècle. Aujourd’hui la capitale du Kenya surplombe les marais à mi-chemin entre Kampala et Mombasa.

Chevauchants Massai et la terre Kikuyu, la ville a fait l'objet de luttes historiques notamment lors de l'insurrection Mau Mau qui a conduit à l'indépendance du Kenya. Aujourd’hui, le grand objectif de la ville est de maintenir son infrastructure vieillissante sur-sollicitée par une population en plein essor.

La ville est sujette à des pannes électriques fréquentes. Dans le but de diversifier les sources d'énergie, les compagnies d'électricité ont commencé à investir dans des éoliennes. Ce changement complet vers un développement des énergies renouvelables vaut à la ville le surnom de "ville verte sous le soleil."

Nairobi abrite une réserve naturelle protégée, réputée pour ses safaris, à l’intérieur même de ses frontières et a la chance de compter de nombreux parcs et espaces verts. Son quartier central des affaires est relié au quartier Upper Hill par le célèbre parc de loisirs Uhuru d’une superficie de près de 13 hectares.

Big Game est une attraction de chasse au gros gibier très prisée des touristes, qui à leur tour, constituent souvent une cible privilégiée pour les agresseurs. En effet, le crime y est répandu sous forme de petits larcins, donnant à Nairobi le malheureux surnom de « Nai-robbery » (robbery = vol). Le niveau de criminalité est symptomatique de la réalité sociale de la ville : environ 60% de la population vit dans les bidonvilles de Mathare et Kibura qui sont parmi les plus grands du monde.

Ceux-ci constituent un contraste frappant avec les complexes aux villas spacieuses protégés par des hautes grilles de défense que l’on trouve en banlieue nord à Hill View, Lake View et Rosslyn Ridge, où est concentrée la majorité des expatriés de Nairobi.

Trouver un logement à proximité de votre lieu de travail est fortement conseillé. En 2012, les embouteillages à Nairobi ont coûté quotidiennement à l'économie de la ville - selon les chiffres officiels - plus de 50 millions de shillings kenyans (600 000 $) en perte de productivité, consommation de carburant et pollution. Des projets comme la construction d’un périphérique mené conjointement avec un programme de transports « green » agrée par l'ONU, promettent de soulager les problèmes de circulation de Nairobi. Néanmoins, le nombre des centres commerciaux flambants neufs indique que l'économie de la capitale kenyane prend enfin son essor.