La communauté internationale des expatriés InterNations révèle l'impact de la vie à l'étranger sur la vie sentimentale. À cet effet, elle a interrogé environ 13 000 expatriés représentant 166 nationalités et vivant dans 188 pays : Malheureux en amour : Relations à distance Plus d'un expatrié sur huit en couple est actuellement séparé de son partenaire par les frontières internationales (13%), et n'en est pas satisfait : un sur cinq est insatisfait de sa relation à distance (20%), contre seulement 5% de ceux qui vivent près de leur partenaire. En outre, les expatriés dans une relation à distance sont nettement moins satisfaits de leur vie en général (74% contre 81%). Les expatriés axés sur la carrière, tels que les recrutés étrangers (30%) et les assignés (28%), sont les plus susceptibles d'être dans une relation à distance, suivis par les (ex-)étudiants (24%). Ce dernier chiffre pourrait également expliquer la raison pour laquelle la proportion la plus élevée d'expatriés dans une relation à distance se trouve dans la tranche d'âge 25 ans ou moins (27%), tandis que la probabilité d'avoir une relation à distance diminue rapidement avec l'âge. Les relations internationales à distance sont plus fréquentes chez les expatriés d'Égypte (28%), des Philippines (24%) et de l'Inde (23%). Tout seul dans un nouveau pays : Expatriés célibataires Les femmes expatriées (39%) sont plus susceptibles d'être célibataires que les hommes expatriés (30%) : même si les raisons principales pour lesquelles les femmes quittent leur pays d'origine sont le déménagement pour le travail ou l'éducation de leur partenaire (16%) et la volonté de vivre dans le même pays que leur partenaire (12%) ; contre seulement 3% des hommes pour la première option et 10% pour la deuxième option. En outre, peu importe le genre, pour les personnes ayant à l'origine déménagé par amour, cet amour n'a pas été nécessairement éternel : une sur dix est désormais célibataire. Et le manque d'amour semble les faire déprimer : 12% des expatriés célibataires sont mécontents de leur vie en général, juste un peu plus que ceux qui vivent une relation internationale à distance (10%) ou vivant près de leur partenaire (9%). Les Vénézuéliens (51%), les Nigérians (45%) et les Italiens (43%) en particulier sont souvent célibataires, tandis que les expatriés suisses (77%), néerlandais (76%) et danois (75%) sont les plus souvent en couple. Heureux dans leur vie : Expatriés dans une relation de conjoints de même sexe Les expatriés LGBT sont moins susceptibles d'être en couple avec une personne de leur propre pays (33%) par rapport à tous les expatriés en couple (44%). En fait, 45% des expatriés LGBT fréquentent une personne de leur nouveau pays de résidence et 23% ont une relation sentimentale avec une personne d'un pays tiers. À la question de savoir s'ils se sont déjà sentis rejetés en raison de leur orientation sexuelle, presque tous les expatriés en couple avec un partenaire du sexe opposé répondent par la négative (97%), contre seulement 64% des expatriés LGBT. 2% déclarent même que leur orientation sexuelle les rend tout le temps mal à l'aise à l'étranger. Cependant, cela ne semble pas affecter leur bonheur dans la vie en général : les expatriés dans une relation de conjoints de même sexe sont même légèrement plus heureux dans leur vie en général (85%) que les personnes hétérosexuelles (80%). Correspondance : Relations interculturelles Plus de la moitié des expatriés en couple (56%) sont dans une relation interculturelle : plus d'un tiers a un partenaire du pays dans lequel ils vivent (35%) et 21% sont en couple avec une personne d'un pays tiers. Les hommes sont un peu plus susceptibles de rencontrer leur conjoint après avoir déménagé à l'étranger que les femmes (31% contre 26%). Tandis que les expatriés de l'Inde (84%), du Pakistan (83%) et de l'Afrique du Sud (68%) ont tendance à rester ensemble, ceux du Mexique et du Danemark sont plus susceptibles de fréquenter une personne de leur nouveau pays de résidence (46%), suivis par les Australiens, les Autrichiens et les Américains US (45% chacun). Les Finlandais sont plus susceptibles de tomber amoureux d'une personne d'un autre pays (34%), suivis par les Hongrois et les expatriés suisses (33% chacun).